A Mantes-Université, le futur se dessine
Au sein de l’ancienne friche industrielle SNCF de 35 ha, en plus des logements et de la réhabilitation de la halle Sulzer, les emplacements du groupe scolaire et du parc paysager sont désormais sanctuarisés et verront le jour.
Souhaitée par la municipalité, une réunion publique a été organisée en mairie le 15 décembre dernier. Dédiée à la Zone d’aménagement concertée (Zac) et au quartier Mantes-Université à Mantes-la-Ville, elle a permis de faire le point sur les récentes évolutions du plan-guide, document reprenant les grands principes d’aménagement du quartier.
Son développement « va être accéléré de manière très importante par l’arrivée de la future gare Eole », appuie Emmanuelle Cerdelli, directrice du pôle aménagement de l’Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine aval (Epamsa), coordinateur sur ce projet. Le projet ayant été lancé depuis plus d’une décennie, une nouvelle phase de concertation publique sera relancée à partir du mois de septembre 2023.
« Le programme va beaucoup évoluer, vers une amélioration. Nous allons introduire un peu plus d’équipements et de services à la population »
Emmanuelle Cerdelli, directrice du pôle aménagement de l’Epamsa
Parmi ces introductions, l’emplacement du parc paysager, valorisé avec un paysagiste, a été sanctuarisé suite aux échanges avec la municipalité et se trouvera sur la parcelle voisine d’Aquasport, « afin d’améliorer le cadre de vie des habitants » , souligne le maire de Mantes-la-Ville, Sami Damergy. Crèche, maison médicale, espaces de coworkings, bureaux, commerces, ou encore l’implantation d’un hôtel 3 étoiles sont également à l’étude.
Le futur groupe scolaire sera lui situé sur l’îlot voisin, face à ce parc, toujours dans le périmètre d’Aquasport. « Ce que nous souhaitons c’est avoir un espace apaisé », relève Emilie Niepceron, cheffe de projet aménagement à l’Epamsa. Les études de programmation vont être lancées.
Un parking étendu de 500 à 750 places
Concernant l’accessibilité du quartier « nous pouvons partager les grandes orientations du pôle d’échange multimodal avec vous », insiste Emilie Niepceron. Le parking visiteur sera étendu, passant de 500 à 750 places, deux nouvelles voies qui rallieront l’avenue de la Grande Halle à l’Est et à l’Ouest. En parallèle à ces deux voies, une seconde passerelle piétonne sera érigée au-dessus de la voie ferrée, en retrait de celle déjà existante.
Concernant l’implantation de la station bus « plusieurs scénarii sont étudiés, avec notre urbaniste, les villes, le Département, la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise », souligne-t-elle. Si un premier scénario la positionne le long de la voie nouvelle Est, « nous travaillons pour que cette station bus soit positionnée à un endroit différent, afin de la décaler du groupe scolaire et la positionner au plus proche de la voie ferrée », note la cheffe de projet.
Des études de circulation sont menées, afin de déterminer les besoins futurs en stationnement et favoriser le rabattement des usagers des communes voisines vers la gare. « Entre la halle et la gare, il y a une volonté de favoriser les mobilités douces, et prioriser les piétons », fait remarquer Emmanuelle Cerdelli.
« Depuis 15 ans, la réhabilitation de cette ancienne friche industrielle est en gestation. Après une longue absence, la Ville prend toute sa responsabilité dans la requalification du quartier. En tant que deuxième vice-président de l’Epamsa, les souhaits que nous portons peuvent être entendus au niveau décisionnaire et auprès de tous les interlocuteurs : Communauté Urbaine et Département. »
Sami Damergy, maire de Mantes-la-Ville